front de bandière

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Étymologie

Composé de front et de bandière.

Locution nominale

front de bandière \fʁɔ̃ də bɑ̃.djɛʁ\ masculin

  1. Ligne des bannières et étendards placée en tête des troupes d’une armée.
    • Le ministre, voyant cette faveur, aurait tout fait pour l’avancement de l’homme que Madame distinguait ainsi ; mais, avec la meilleure volonté du monde, que faire pour cet enragé dandy qui — un jour de revue — avait mis l’épée à la main, sur le front de bandière de son régiment, contre son inspecteur général, pour une observation de service ?… C’était assez que de lui sauver le conseil de guerre. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 23)
    • Les troupes campèrent cette nuit-là en front de bandière, c’est-à-dire sans rompre leur ordre de marche et en se tenant prêtes en cas d'alerte. — (Albert de Broglie, Frédéric II et Louis XV, Calmann Lévy, 1887, tome I, page 141)
    • Sous le jour finissant de cette soirée d’août, au ciel trouble, traversé de lourds nuages, les tentes-abris s’alignaient, les faisceaux luisaient, s’espaçaient régulièrement sur le front de bandière ; tandis que, fusils chargés, les sentinelles les gardaient, immobiles, les yeux perdus, là-bas, dans les brumes violâtres du lointain horizon, qui montaient du grand fleuve. — (Émile Zola, La Débâcle, chapitre I, 1892)
    • Mais, tout à coup, près des cantines, une grande lueur éclata. Le front de bandière en était vivement éclairé, on aperçut les faisceaux alignés, les canons des fusils réguliers et clairs, où filaient des reflets rouges, pareils à des coulures fraîches de sang ; et les sentinelles, sombres et droites, apparurent dans ce brusque incendie. — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • L'artillerie et le génie à gauche du chemin d’Acy-Romance au pont du canal, le front de bandière est tourné vers le canal. Le quartier impérial, le grand quartier général et le quartier général du 12e corps sont à Rethel. — (La guerre de 1870-71 : l'Armée de Châlons, volume 1, éd. R. Chapelot, 1905, page 204)

Traductions