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(XVIIe siècle) De l'ancien français fuer (« prix »), du latin forum (« marché »), qui a pris, au XVesiècle, le sens de « mesure » ; au feur de signifiait « en proportion de ». Le renforcement de la locution au fur de par à mesure s’est fait lorsque, le mot fur n'étant plus compris, on a senti le besoin d'en préciser le sens par une locution synonyme.
Une personne s'était expliquée en ces termes dans un acte portant constitution de rente : Je reconnais avoir reçu d'un tel la somme de 1,000 livres, pour laquelle somme je lui constitue 40 livres de rente au fur de l'ordonnance. Le créancier prétendait qu'il lui était dû une rente de 50 livres, parce qu'il était dit par le billet que le débiteur la constituait au fur de l'ordonnance, et que le fur de l'ordonnance étant le denier vingt, la rente d'un principal de 1,000 livres au fur de l'ordonnance, est de 50 livres; ce ne peut être (dit-on) que par erreur de calcul que le billet porte 40 livres de rente. Le débiteur répondait que l'erreur qui se rencontre dans le billet, tombe sur ces termes, au fur de l'ordonnance, et non sur ceux-ci, 40 livres de rente. Quoiqu'il ait cru par erreur qu'une rente de 40 livres était le fur de l'ordonnance du principal de 1,000 livres qu'il a reçues, il n'en est pas moins vrai qu'il ne s'est obligé qu'à la prestation d'une rente de 40 livres; .— (Robert-Joseph Pothier, « Traité du contrat de Constitution de rente », dans les Œuvres de Pothier, annotées et mises en corrélation avec le code civil et la législation actuelle, par M. Bugnet, 2e édition, tome 3, Paris : chez Henri Plon & chez Cosse & Marchal, 1861, p. 475)
; comme on dit que l’on comprend la musique, je comprends la nature, comme un récit bien détaillé qui ne serait fait que de noms propres ; au fur de la marche et du jour, je m’avance parmi le développement de la doctrine.— (Paul Claudel, « Le promeneur », dans Connaissance de l'Est, 1907, Larousse, 1920, p. 130)
Note :
Ce mot n’est plus utilisé aujourd’hui que dans l’expression au fur et à mesure, dont il double le sens, pléonasme consacré par l’usage.
Au fond de la salle basse (…) il y avait à manger, comme dans une caverne homérique ; de grands plats de riz, du fur.— (Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (fuer)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Du moyen anglais furren, furre, ou forre, eux-mêmes issus de l'anglo-normand, ou du moyen français fourrer, évolution de l’ancien français forrer, lui-même issu du proto-germanique *fōdr.
One was a striking Black woman in expensive furs; the other purportedly her secretary, a blonde Frenchman with moustache and thick glasses.— (« Dancer, singer … spy: France’s Panthéon to honour Josephine Baker », theguardian.com, 28 novembre 2021 → lire en ligne)
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De l’indo-européen commun *bʰōr-. Le Dictionnaire étymologique latin explique :
Dans l’ancienne langue, furtum désigne tout attentat contre la propriété et fur s’applique au brigand aussi bien qu’au voleur. Le second sens de furunculus est peut-être le produit d’une comparaison populaire (→ voir compère-loriot en français). Il est apparenté au grec ancien φώρ, phốr (« voleur »).
Apparenté à fero (« porter », ici au sens de « prendre »).
— CONG. tun' trium litterarum homo me vituperas? fur. — ANTHR. etiam fur trifurcifer,— (Plaute. Aul. 2, 4, 47)
— CONG. toi, l'individu de trois lettres, tu me fais des reproches ? Voleur. — ANTHR. Voleur toi-même, triple voleur! (trois lettres, comme le mot fur, six lettres comme le mot voleur).