fusterie

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Étymologie

Mot dérivé de fustier, avec le suffixe -erie.

Nom commun

Singulier Pluriel
fusterie fusteries
\fy.stə.ʁi\

fusterie \fy.stə.ʁi\ féminin

  1. (Vieilli) Métier du fustier.
    • L’année d’après, quand il fallut placer cette horloge sur le grand portail de Notre-Dame, une difficulté s’éleva pour savoir si les maîtres horlogers étaient tenus, d’après leur traité, de faire la roue de bois servant à relever les contre-poids; des ouvriers nommés experts décidèrent qu’ils n’y étaient pas obligés aux termes de leur traité, et, en outre, par ce motif que des maîtres en horloges ne pratiquaient pas l’art de fusterie. — (J. Renouvier & Ad. Ricard, « Des maîtres de pierre et autres artistes gothiques de Montpellier », dans les Mémoires de la Société Archéologique de Montpellier, tome 2, Montpellier : chez Jean Martel aîné, 1850, page 228)
  2. Ce que produit cet art.
    • L’eau venoit jusques la maison de Julien Cendret, boucher de Castres, . On voyoit passer dans l’eau, maisons, fusteries, moulins, arbres, bestail à corne et laine et personnagies : chose grandement pitoyable. — (« année 1566 », Journal de Faurin sur les guerres de Castres, conforme au manuscrit original, publié par Charles Pradel, Montpellier : Imprimerie des chroniques de Languedoc, 1878, page 34)
  3. Lieu où se pratiquait cet art.
    • Les belles forêts des monts de Vaucluse et du Luberon ont fourni les bois de chêne des charpentes et des échafaudages que l’on savait de longue date tailler dans les ateliers des fusteries. — (Pierre George, Avignon: d’hier et aujourd’hui, Éditions du C.T.H.S., 1990, page 59)

Notes

  • Le mot se retrouve dans une abondante toponymie, indicatrice que le mot désignait le chantier lui-même.

Traductions

Anagrammes

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Références