Singulier | Pluriel | |
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Masculin | fécondant \fe.kɔ̃.dɑ̃\
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fécondants \fe.kɔ̃.dɑ̃\ |
Féminin | fécondante \fe.kɔ̃.dɑ̃t\ |
fécondantes \fe.kɔ̃.dɑ̃t\ |
fécondante \fe.kɔ̃.dɑ̃t\
« — La terre était formée, mais dans les entrailles des eaux — encore enclose, embryon inachevé, — elle n’apparaissait pas. Sur toutes les faces de la terre, — le large Océan coulait, non oisif, mais d’une chaude — humeur fécondante, il adoucissait tout son globe, — et la grande mer fermentait pour concevoir, — rassasiée d’une moiteur vivifiante, quand Dieu dit : — « Rassemblez-vous maintenant, eaux qui êtes sous le ciel, — en une seule place, et que la terre sèche apparaisse ! » — Au même moment, les montagnes énormes apparaissent — surgissantes, et soulèvent leurs larges dos nus — jusqu’aux nuages ; leurs cimes montent dans le ciel. — Aussi haut que se levaient les collines gonflées, aussi bas — s’enfonce un fond creux, large et profond, — ample lit des eaux. Elles y roulent — avec une précipitation joyeuse, hâtives — comme des gouttes qui courent, s’agglomérant sur la poussière. »— (Hippolyte Taine, « Milton, son génie et ses œuvres », in Revue des deux mondes, xxviie année, seconde période, tome neuvième, Bureau de la Revue des deux mondes, Paris, 1857)