Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot
garde-boutique. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot
garde-boutique, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire
garde-boutique au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot
garde-boutique est ici. La définition du mot
garde-boutique vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition de
garde-boutique, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Étymologie
- Composé de garde et de boutique, car cet objet étant difficile à vendre, on le garde longtemps dans son magasin, sa boutique. L'emploi du terme pour désigner le martin-pêcheur, s'explique, selon le Dictionnaire des sciences naturelles de Georges Cuvier, par une " erreur populaire sur sa prétendue propriété de conserver les étoffes dans les magasins, où sa dépouille est elle-même attaquée par les teignes et les dermestes "[1].
Nom commun
garde-boutique \ɡaʁd.bu.tik\ masculin
- Objet, marchandise, difficile à vendre, invendu.
- (Ornithologie) (Familier) (Vieilli) Martin-pêcheur (d’Europe).
Le vol de cet oiseau, dans la rapidité duquel on a trouvé quelque ressemblance avec celui du martinet , et la manière dont il pourvoit à sa subsistance , lui ont fait donner les noms de martinet-pécheur et martin-pêcheur, en France, où il est également connu sous ceux de pécheur, tartarin, artre, monnier, bleuet, pivert-d'eau, péche-véron, vire-vent, etc. Une erreur populaire sur sa prétendue propriété de conserver les étoffes dans les magasins, où sa dépouille est elle-même attaquée par les teignes et les dermestes, l'a fait aussi appeler drapier et garde-boutique.
— (Frédéric Georges Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, tome premier, F.G. Levrault Éd., Strasbourg, 1816, page 445)
Traductions
- ↑ Frédéric Georges Cuvier (1816) Dictionnaire des sciences naturelles, tome premier, F.G. Levrault Éd., Strasbourg, page 445