Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
gaélique | gaéliques |
\ga.e.lik\ |
gaélique \ɡa.e.lik\ masculin et féminin identiques
Il ne suffisait plus que l’ouvrage pût être de quelque utilité aux lettrés bretons et aux indogermanistes de tout pays ; il fallait, de plus, qu’il fût de consultation commode pour ceux-là mêmes à qui il n’enseignerait rien, pour les celtisants de profession. J’ai donc dû multiplier et préciser les références, soit corniques et cymriques, soit irlandaises et gaéliques.— (Victor Henry, Lexique étymologique du breton moderne, 1900)
Un vieux chant gaélique.— (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
Tous deux insistent sur la grandeur des œuvres gaéliques.— (Jacqueline Genet, William Butler Yeats: les fondements et l’évolution de la création poétique, 1980)
gaélique \ɡa.e.lik\ masculin
– Je parle assez couramment le gaélique, mon cher professeur, mais quant aux racines, à la syntaxe, à la littérature, pfft ! j’ai maudit ma malchance.— (Pierre Benoit, La Chaussée des géants, 1922, Albin Michel, réédition Le Livre de Poche, page 257)
Le gaélique est revendiqué en anglais et l’euskera en espagnol.— (Wanda Dressler, Gabriel Gatti, Alfonso Pérez-Agote, Les nouveaux repères de l’identité collective en Europe, 1999)
De xénophobe, qui parodient le gaélique comme un sabir de demeurés en pleine séance de l’assemblée d’Irlande du Nord.— (Sorj Chalandon, L’union fait la farce, Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 8)