Singulier | Pluriel |
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gaîté | gaîtés |
\ɡe.te\ ou \ɡɛ.te\ |
gaîté \ɡe.te\ ou \ɡɛ.te\ féminin (Archaïque, orthographe d’avant 1835)
Il aimait fort les chansons de table ; et en cela il n’est pas blâmable, car depuis qu’elles ne sont plus d’usage le Français a beaucoup perdu de sa gaîté.— (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, vol. 2, p. 13)
Quelques pages plus loin, vous retrouverez la vivacité impétueuse de Lovelace, son incorrigible folie, et cette gaîté non plus du vice, mais du remords qui cherche à s’étourdir.— (Villemain, Litt. fr. XVIIIe siècle, 1re leçon)
Dans son numéro du 15 janvier 1899, le journal bimensuel parisien le Correspondant médical tirait la sonnette d’alarme en disant : « L'enfant boit ! . Les nourrices donnent du vin à leurs nourrissons et s’ébaudissent de leur exubérante gaîté. »— (Alberto Toscano, Critique amoureuse des Français, Fayard/Hachette littérature, 2009)
Il n'y avait pas moyen de se fâcher contre cette créature. Pibrac et Delle ne purent pas s'empêcher de rire aussi. La glace était rompue et la conversation tourna vite à la gaîté.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 73)
; sa mère est une cyclothymique avérée passant, sans motifs apparents, d'un sentiment profond d'ennui à celui d'une gaîté plus ou moins exubérante.— (Encéphale : Journal de neurologie et de psychiatrie, 1913, vol.8, no 2, p.71)
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