Singulier |
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genre humain \ʒɑ̃.ʁ‿y.mɛ̃\ |
genre humain \ʒɑ̃.ʁ‿y.mɛ̃\ masculin singulier
Au milieu de cet entraînement général vers l’Afrique, l’Asie est négligée d’une manière vraiment inexplicable. Presque tout reste à découvrir dans cet antique berceau du genre humain.— (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Altai, son histoire naturelle, ses mines et ses habitants, Revue des Deux Mondes, T.11, 1845)
— Les ennemis du genre humain ! répondit Choulette en sucrant son café, c’est ainsi que le dur Romain nommait les chrétiens qui lui enseignaient l’amour.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 144)
C’est dans ce contexte qu’apparaît le genre humain ou Homo sensu stricto avec Homo ergaster vers deux millions d’années.— (Picq, Pascal. « Chapitre 6. Homo et la sixième extinction », De Darwin à Lévi-Strauss. L’homme et la diversité en danger, sous la direction de Picq Pascal. Odile Jacob, 2013, pp. 95-104.)
On fait l’hypothèse que les premières chasses ont conduit les premiers genres humains, Homo habilis et Homo erectus, à se nourrir non seulement d’insectes et de petite chasse, mais aussi de gros gibiers (mammouths, bisons, rennes, etc.) depuis environ 2,4 millions d’années.— (Williot, Jean-Pierre, et Gilles Fumey. « Chapitre premier. La production alimentaire », Jean-Pierre Williot éd., Histoire de l'alimentation. Presses Universitaires de France, 2021, pp. 5-17.)
Et son imagination débridée fait surgir d’autres créatures étranges. divise le genre humain en homo nocturnus et homo diurnus, et introduit sous cette dernière rubrique l’homo monstruosus, catégorie qui regroupe l’homme des montagnes (Alpinus), les Hottentots à un testicule, les Chinois à crâne conique et autres « hommes sauvages ».— (Battail, Jean-François. « 3 - 1720-1770 », Les sociétés scandinaves de la Réforme à nos jours. sous la direction de Battail Jean-François, Boyer Régis, Fournier Vincent. Presses Universitaires de France, 1992, pp. 209-280.)
La question des origines du genre Homo ne cesse de poser des problèmes depuis l’annonce d’Homo habilis en 1964. Son appartenance au genre humain dépend de la définition du genre Homo. Au cours des années 1980 la variabilité anatomique et biométrique de tous les fossiles attribués au taxon Homo habilis au sens large conduit divers paléoanthropologues à reconnaître deux formes, Homo habilis sensu stricto et Homo rudolfensis, sans réel consensus sur l’attribution de quelques fossiles à l’un ou à l’autre taxon.— (Picq, Pascal. « Fossiles, grands singes et ADN : la mosaïque de l’évolution humaine », Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie, vol. 16, no. 1, 2009, pp. 75-94.)
C’est un fait, il n’y a qu’une seule espèce du genre humain sur Terre. Il y eut bien des variantes du groupe homo, mais une seule a survécu et prospéré.— (Grataloup, Christian. « Chapitre 1. Territoire : les sociétés entre deux distances et entre deux rythmes », Introduction à la géohistoire. sous la direction de Grataloup Christian. Armand Colin, 2023, pp. 19-32.)
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