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Singulier | Pluriel | |
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Masculin | germainien \ʒɛʁ.mɛ.njɛ̃\ |
germainiens \ʒɛʁ.mɛ.njɛ̃\ |
Féminin | germainienne \ʒɛʁ.mɛ.njɛn\ |
germainiennes \ʒɛʁ.mɛ.njɛn\ |
germainien \ʒɛʁ.mɛ.njɛ̃\
Cette révolution de l’abîme vers le Vide telle que nous le constatons dans le roman germainien semble être une des diverses versions de l’expérience du Tsimtsoum. Communément défini comme la « contraction de l’Infini » dans la kabbale de Isaac Louria, le tsimtsoum est le processus primordial qui est à l’origine des mondes lorsque l’infini (Ein Sof) envoie un rayon de lumière dans l’espace laissé par la contraction (tsimtsoum) et de ce retrait paraît le Rekhimou (amour en araméen) mais où l’on trouve l’étymon Rekhem (utérus) et Rekhamim (compassion) ; le rekhimou serait la présence divine : la Chekhina.— (Isabelle Dotan, Du vide au Vide, in Mariska Koopman-Thurlings, éditrice, Sylvie Germain : Regards croisés sur Immensités, L’Harmattan, 2008)