glousse

Déverbal de glousser.

glousse \ɡlus\ féminin

1. Poule qui couve.
   • Le directeur de la Congrégation ; comme une glousse que la première échappée de ses poussins jette dans les plus cruelles angoisses, confie sa plainte au cœur de son ami toujours prêt à le consoler : . — (Abbé L.-B. Meyranx, Grenade-sur-l'Adour, histoire d'une Bastide landaise, chap. 8, 1897, Cressé : Editions des Régionalismes, 2021, p. 212)
   • Mama Jouane n'a rien trouvé de mieux que ma chambre pour mettre une glousse à couver. — (Raymond Escholier, L'herbe d'amour, Éd. Albin Michel, 1931)
   • Là, en dehors du bruit et du remue-ménage de la basse-cour, dans l’isolement, l’ombre et le silence, les glousses demeuraient sagement sur leurs œufs pendant les vingt-et-un jours de l’incubation. — (Anne Rassat, Fille de laboureur ou Une enfance paysanne au début du siècle, tome 1, Labergement : Éditions Intimes, L'Amitié par le Livre, 1982)

glousse \ɡlus\

1. Première personne du singulier du présent de l’indicatif de glousser.
2. Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de glousser.
   • Donc, la châtelaine mignarde ma protégée, la baisotte, la glitouille, s’incline pour une caresse du médius en accent circonflexe sur le délicat bigornuche rose, lui glousse des embryons de mots, des soupirs pâmants, des inarticuleries qui flanquent le bâton de Guignol dans le bénoche de l’ami Sana. — (San-Antonio, Les huîtres me font bâiller)
3. Première personne du singulier du présent du subjonctif de glousser.
4. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de glousser.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de glousser.

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