Singulier | Pluriel |
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gloussement | gloussements |
\glus.mɑ̃\ |
gloussement \ɡlus.mɑ̃\ masculin
Des femmes qu’on chatouillait poussaient des cris, pareils à des gloussements de volaille.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Il faisait, en avalant sa soupe, un gloussement à chaque gorgée.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
Joseph Rivet, un pied tendu sur le brancard, l’autre jambe repliée sous lui, les coudes très élevés, tenait les rênes, et de sa gorge s’échappait à tout instant une sorte de gloussement qui, faisant dresser les oreilles au bidet, accélérait son allure.— (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 29)
Des messieurs parfumés, que d’affreux gigolos embrassaient sur la bouche, poussaient des gloussements et, tournoyant avec ivresse, s’abandonnaient.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Rien ne lui échappait : le susurrement sucré de la jeune vedette héroïne, le parler guttural du caïd sans scrupules, les nasillements du faux-frère, les jacassements de la commère, le jargon du bellâtre amoureux, les caracoulements du jeune premier, les gémissements de l’orpheline, les piaulements des villageois, les babillements des ouvrières, les graillements de la douairière, les braillements du nouveau riche en train de se pavaner, les sifflements du beau-parleur, les craillements des hommes avides, les croassements des maîtres-chanteurs, les coqueriquements des hâbleurs, les jabotements de la fille de joie, les cacardements de l’oie blanche, les pépiements des enfants, les gazouillements de l’alerte soubrette, les glatissements du foudre de guerre, les glapissements de la grue de service, les piaillements de la valetaille, les gloussements de la poule émoustillée, les hôlements du maître-chanteur, les frigottements de sa victime, les glougloutements du dindon de la farce, les coucoulements du pique-assiette, les frouements de la vieille femme acariâtre, les pupulements de la coquette, les gringottements du jeune chanteur, les cajolements du faraud, les grisolements de la mauviette, les margottements de la petite caille grassouillette, les criaillements de la grande pintade efflanquée, les trissements de l’hirondelle des faubourgs— (Christine Longepierre, Alinéa, Orizons, Paris, 2010)
Gloussements, pouffements, puis les rires finissent par éclater. Forcés, produits artificiellement, ils n’en sont pas moins communicatifs.— (Petit Futé Rennes 2013, page 244)