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Autre orthographe (moins usitée et ancienne) degoy.
Si, cependant, le juif qui a trouvé le billet voulait le rendre au goï, il faut l’en empêcher — (Michel Berr, Du rabbinisme et des traditions juives, à Paris chez Sétier, 1832, p. 68)
Ils se servent de ce mot quand ils veulent injurier quelqu’un qui leur a fait tort, sur tout quand c’est un Chrêtien; mais ils ajoûtent le mot de negreGoi, qui signifie, chien de Chrêtien.— (« Goi & Goim », dans Le Grand Dictionnaire De La Bible, à Lyon chez Jacques Certe, Volume 1, 1717, page 536)
Notes
— On trouve parfois au pluriel l’écriture invariable goï.
Mon grand-père avait jugé sacrilège que son petit-fils fût élevé par des « goï ».— (Marcel Liebman, Un non-être, In: Les Cahiers du GRIF, no 17-18, 1977, Mères femmes, p. 81)
— L'article « Goi & Goim », dans Le Grand Dictionnaire De La Bible, à Lyon chez Jacques Certe, Volume 1, 1717, p. 536, indique, pour les chrétiennes, un féminin archaïque:
Ils apellent une femme Chrétienne, Goja, au pluriel, Gojoth. Ils apellent le Christianisme, Gojuh, & ne font point de difference des Chrêtiens d’avec les Gentils & les Païens.
C'est celle plutôt du lieu-dit la Ganille, à Peyrabout — dont certains habitants prétendent que «le vrai nom c’était les goï (le mouillé)».— (Marie-Claude Pingaud, Eau vive, eau prise. Chronique de l’eau en Creuse, In: Études rurales, no 93-94, 1984, L'eau, page 181)
perqué de la goï qu’i ll ha de ço qu’i ll ha buttà un hom ar mount.— (Pierre Bert, Li Sént Evangilé de notre Seigneur Gésu-Christ, counfourma sént Luc et sént Giann, à Londres chez Moyes, 1830, page 210)