godailler \ɡɔ.dɑ.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Cependant, las de godailler,— (Jean-Joseph Vadé, La Pipe cassée, chant premier, dans Catéchisme poissard, 1758)
Nos Riboteurs veulent payer.
Les prêtres godaillaient tous sans qu’on les vît, et cherchaient à ramener le temps de la dîme.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
Il fallait voir la vie qu’ils menaient dans ce cimetière ! Ils couchaient à tas dans les caveaux, chez Morny, chez Favronne, ce beau tombeau Favronne où la nourrice de l’empereur est enterrée. Ils mettaient leur vin au frais dans le tombeau Champeaux, où il y a une fontaine ; puis ils faisaient venir des femmes. Et toute la nuit ça buvait, ça godaillait. Ah ! je vous réponds que nos morts en ont entendu de drôles.— (Alphonse Daudet, La bataille du Père-Lachaise, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 135)
Avait-il été godailler avec un cotillon de Villegrande ? Était-il parti seul ?— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; édition Le Livre de Poche, page 10)
Enfin, j’y vais tout seul, pas, parce que le Brutus, lui, il s’en va godailler dans le plumard de l’Andréa ; ils se veulent du bien, ces deux-là, y a rien à redire, hein ?— (Michel Lebrun, Plus mort que vif, 1965, Librairie des Champs-Élysées, 1984, chapitre VII)
godailler \ɡɔ.dɑ.je\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se godailler)
Là, et pas beau à voir, adossé à ses oreillers, dans son pyjama de soie verte qui lui godaillait de partout sur le corps et dont les reflets lui blêmissaient encore le teint.— (Albert Simonin, Grisbi or not grisbi, Série noire, 1954, page 18)
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godailler *\ɡɔ.dɑ.je\ masculin