Invariable |
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gorge-de-pigeon \ɡɔʁʒ.də.pi.ʒɔ̃\ |
gorge-de-pigeon \ɡɔʁʒ.də.pi.ʒɔ̃\ invariable
Des rideaux gorge-de-pigeon.
Nous rencontrions à chaque pas des paysans abrités sous leurs vastes chapeaux et des paysannes avec leurs bavolets noirs et leurs tabliers en soie gorge-de-pigeon.— (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 14)
Tous ces paysages du Nord sentent trop l’épinard ; quelques vagues brumes blanches, quelques lointains bleuis adoucissent un peu cette couleur monotone ou crue. On pense aux monts du Midi, rosés, violacés, gorge-de-pigeon, d’un jaune doré. — L’œil du coloriste n’est pas heureux ici ; ces sites-là parlent plus à l’être moral qu’à la sensibilité physique.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Tendue de taffetas gris ou gorge-de-pigeon, elle offrait aux yeux le majestueux vestige d’une belle personne dont le mariage s’était fait à peu près à la même époque que celui d’Eugénie de Montijo avec Napoléon III.— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, collection Folio, 1974, page 344)