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Du russe гость, gosť (« invité ») qui historiquement a désigné les marchands étrangers, « invités » à commercer en Russie : Il y avait cependant dans les villes de la Russie une sorte de classe privilégiée : c’étaient les riches marchands, les commerçants en gros, spécialement ceux qui faisaient le commerce extérieur. On les appelait les hôtes, gosti, probablement parce qu’à l’origine, et pendant longtemps, le plus grand nombre étaient étrangers. Ce nom de gosti était accordé par les grands-princes comme un titre d’honneur ; plusieurs de ces hôtes servirent aux kniazes de conseillers ou d’ambassadeurs.— (Anatole Leroy-Beaulieu, L’Empire des tsars et les Russes)
Le Casannoi Prikas est la chambre où l'on juge les causes & procès des goses, c’est-à-dire des principaux marchands et des facteurs du Grand-Duc . Le même Ilia Danilovits Miloslavski en est le président.— (Adam Olearius, Voyages tres-curieux et tres-renommez faits en Moscovie, Tartarie et Perse, 1727)
GOSE, s. m. (Commerce.) nom que l’on donne en Moscovie aux principaux commerçans qui trafiquent pour le souverain ; ce sont proprement les facteurs du prince. Les goses, outre leurs fonctions dans le commerce, en ont aussi dans les cérémonies publiques ; & lorsque le souverain donne audience aux ambassadeurs étrangers, les goses sont tenus de s’y trouver revêtus de vestes magnifiques, & avec des bonnets de martre qui sont des marques de leur profession, & en quelque sorte de leur dignité parmi une nation où le commerce est honorable.— (« Gose », dans L’Encyclopédie, 1751)