goualante

(XIX^e siècle) Déverbal de goualer.

goualante \ɡwa.lɑ̃t\ féminin

1. (Argot) Chanson populaire.
   • – Dis donc, la Goualeuse, est-ce que tu ne vas pas nous goualer une de tes goualantes ? — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, Charles Gosselin, Paris, 1842)
   • Esgourdez rien qu’un instant
     La goualante du pauvre Jean
     Que les femmes n`aimaient pas
     (…) — (René Rouzau, La goualante du pauvre Jean, 1954, chanson interprétée par Édith Piaf)
   • Même à distance, Tuomas reconnaissait la chanson ; c’était Flibustine, une goualante mécréante que les bûcherons chantaient à tue-tête quand ils foulaient les sentiers de la forêt ou traversaient Grigol. — (Philippe Arseneault, Zora, un conte cruel, VLB éditeurs, 2013)
   • Je n’aurais aucun mal à lui fournir le texte, Günter Grass avait fait en sorte que ma chanson circule sous forme d’une petite affiche distribuée dans le circuit commercial en Allemagne de l’Ouest. La goualante commençait ainsi : « Quand ma mémé était bébé / Il y a quatre-vingts années  » — (Wolf Biermann, Ma vie de l’autre côté du mur, traduction Olivier Mannoni, Calmann-Lévy, 2019)

• La prononciation \ɡwa.lɑ̃t\ rime avec les mots qui finissent en \ɑ̃t\.
• France (Vosges) : écouter « goualante  »

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• « goualante », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage