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(Nom commun 1) Un gour (de l'occitan gorg (« gouffre, mare »), lui-même du latin gurges, « gouffre », « gosier »)
(Nom commun 2) Pluriel du mot arabe gāra, au pluriel gūr («même sens»). Le mot est francisé en 'gour et utilisé comme étant un singulier. On mentionne rarement gara en français.
(Géologie, Spéléologie) Concrétion carbonatée (spéléothème) en forme de barrage en travers d’un écoulement souterrain.
(Géologie) Trou d’eau dans la roche, généralement gardant l’eau en période sèche.
À cinq ou six mètres à gauche du peuplier, il y a une faille. Un torrent en descend qui, avec la pluie d’hier, aujourd’hui fait encore de l’esbroufe. Est-ce que le type descendrait aussi par là ? Mais venant d’où ? Cette faille est extrêmement sombre en rochers rouges dans lesquels l’eau a creusé des gour[sic] qui doivent être profonds.— (Jean Giono, Faust au village, dans Œuvres romanesques complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Tome V, 1980, page 129)
À l’extrémité de cette première salle, une étroiture donne accès à une deuxième salle, rectangulaire et haute, au sol fortement incliné d’un mur à l’autre, couvert de gours et encombré de piliers.— (Arnaud Lenoble, Alain Queffelec, Christian Stouvenot, « Grottes et abris de l’île de Saint-Barthélémy », Spelunca, numéro 126, juin 2012, page 31)
(Géographie) Au Sahara, petit plateau rocheux en forme de butte à pentes raides, isolé par l’érosion.
C’est Cegheïr-ben-Cheïkh, notre guide targui, celui qui dans trois jours va nous entraîner vers les plateaux inconnus du mystérieux Imoschaoch, à travers les hamadas de pierres noires, les grands oueds desséchés, les salines d’argent, les gours fauves, les dunes d’or mat que surmonte, quand souffle l’alizé, un tremblant panache de sable blême.— (Pierre Benoit, L’Atlantide, Albin Michel, 1920, pages 9-14)