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Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
grécanique | grécaniques |
\ɡʁe.ka.nik\ |
grécanique \ɡʁe.ka.nik\ masculin et féminin identiques
Car je n’ai point compris, que la Sphère Barbarique, ſoit la même choſe que l’Aſtrologie Apotelesmatique, c’eſt-à-dire, Judiciaire ; ou qu’elle le ſoit plûtôt que la Sphére Grécanique, de laquelle elle eſt diſtinguée, à peu près comme nous diſtinguons aujourd’hui, la Sphére Droite, de la Sphére, plus ou moins, Oblique, & de la Sphére Paralléle.— (Alphonse Des Vignoles, « Remarques ſur un Memoire de M l’Abbé Renaudot, de l’Origine de la Sphere », in Nouvelle Bibliothèque germanique, tome cinquième, Pierre Humbert, Amsterdam, 1723)
Il existe, continue Pline, une autre espèce d’airain (aes) appelée airain de forme (formalis temperatura aeris), qui prend facilement la couleur qu’on appelle grécanique ; cette espèce d’airain est un alliage de 100 parties de cuivre, de 10 parties de plomb, et de 5 parties de plomb argentaire (1). C’était là notre bronze ordinaire.— (Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Histoire de la chimie, tome premier, Paris, 1842, page 103)
Procope parle ainsi d’un certain préfet Jean : « Dieu ne comptait pas pour lui ; s’il se rendait dans les temples pour le prier, ou bien pour une veille sacrée, il se livrait à des pratiques bien éloignées du christianisme. Revêtu du manteau sacerdotal, il récitait toute la nuit le radotage profane, appris par cœur, de la vieille secte, celle qu’on appelle ordinairement de nos jours la secte grécanique1. » Il y avait sans doute plus d’un préfet Jean dans le monde grec au VIIe siècle.— (L. Petit de Julleville, « Recherches sur l’emplacement et le vocable des églises chrétiennes en Grèce », in Archives des missions scientifiques et littéraires, deuxième série, tome cinquième, Imprimerie impériale, Paris, 1868, p. 521)