Singulier | Pluriel |
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grande machine | grandes machines |
\ɡʁɑ̃d ma.ʃin\ |
grande machine \ɡʁɑ̃d ma.ʃin\ féminin
ERNEST. — Il grillait d'y aller... on donnait une grande machine en cinq actes... Ah ! sapristi! c'est assommant! mais il y a un joli petit air de ballet qui vaut tout le reste... et Plunkett dansait... la petite Plunkett... mon oncle la dévorait!— (Jean-François Bayard & Arthur de Beauplan, Thérèse, ou Ange et diable comédie-vaudeville en deux actes, créée le 29 octobre 1852, acte 1, scène 4, Théâtre contemporain illustré, chez Michel Lévy frères, non daté, p. 4)
Je me contenterai de quelques lignes sur les Chevaliers de la table ronde, grande machine représentée aux Bouffes samedi ; je ne pourrai entendre cela que ce soir.— (Jules Ruelle, « France », dans Le Guide musical no 47 du jeudi 22 novembre 1866, Bruxelles : chez Schott frères, Imprimerie de Sannes & Cie)
La pièce était déjà vieille de deux mois et elle n’avait jamais eu beaucoup de vogue.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 3.)
C’était ce qu’en argot de coulisses on nomme une grande machine, quatre actes et vingt-huit tableaux – fabriquée par les fournisseurs accrédités de l’époque – Clairville et Siraudin, – et c’était intitulé : Paris-Revue.
Le drame français, en particulier, envahissait les scènes, remportant un succès commercial qui conditionnait le goût du public : « pièces françaises en prose et en vers, historiques et contemporaines, tragédies et vaudevilles, levers de rideau et grandes machines en cinq actes et dix tableaux », tout était traduit et mis en scène dans les quatre coins de l'Italie.— (Giovanni Lista, La scène futuriste, Paris : Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1989, p. 13)