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Du latin crassus signifiant à l’origine « épais », mais utilisé expressivement pour dire « gros ». La passage de c initial à g (attesté en bas latin) est vraisemblablement analogique de grossus (« gros »).
Les moineaux frétillaient, vibratiles, dans la poussière, comme s’ils éprouvaient le même plaisir que nous éprouvons dans l’eau : des moineaux capitalistes, si gras que leurs jabots les retenaient au sol, ou presque ; il ne leur manquait qu’une chaîne de montre dessus.— (Henry de Montherlant, Les célibataires, page 146)
En effet, ces aliments sont très riches en calories car ils sont à la fois gras et sucrés : un pain au chocolat ou un croissant vous apportent plus de calories qu’une demi-baguette ; .— (Jacques Fricker, Simple comme maigrir, éditions Odile Jacob, 2008)
Le concours d’animaux gras de Nevers est créé par le comte de Bouille en 1865, en riposte à celui de Villeneuve-sur-Allier (1864).— (Bernadette Lizet, La Bête noire: À la recherche du cheval parfait, Paris : Editions de la MSH / Ministère de la Culture et de la communication, 1989, page 156)
La région que nous parcourons est une vaste plaine monotone, . Son sol est formé d'une couche presque ininterrompue d'une terre végétale noire et grasse qui, au printemps, se couvre de blé, d'orge, de maïs, de fèves, de pois chiches.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
Plantes grasses : Plantes dont les feuilles sont épaisses, charnues et juteuses.
La joubarbe, les cactus sont des plantes grasses.
Avoir la langue grasse : Avoir la langue épaisse, éprouver quelque embarras dans la prononciation prononcer mal certaines consonnes et principalement les r. On dit plus ordinairement et adverbialement Parler gras, grasseyer.
(Par analogie)Avoir la poitrine grasse, une toux grasse : (Médecine) Être sujet à une toux suivie de l’expectoration de mucosités épaisses.
Couleur grasse, Couleur qui est couchée avec abondance.
Et elle me bombarde, d'une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d'une bordée d'injures grasses.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
(Typographie) Type des caractères larges, épais et écrasés.
On voyait dans un coin un piano droit étalant sur son porte-musique un album de chansons en vogue dont les titres en lettres grasses faisaient l’effet d’un rire vulgaire.— (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 8)
(Taille de pierre) Qualifie un défaut provenant d’une taille qui penche vers l’extérieur de la pierre et a tendance à bosser celle-ci empêchant ainsi la formation d’une surface plane.
Cette ciselure est grasse il faut encore retirer de la matière sur son extrémité intérieure pour qu’elle soit bonne.
Lorsque l’on taille il vaut mieux être gras que maigre ; car dans le premier cas on peut rectifier, alors que dans le second l’unique solution est souvent de tout recommencer.
Qualifie une quantité d’argent.
Les mêmes connaissances, les mêmes soucis, ce tiroir-caisse qu’il vide chaque soir, elle le regarde compter, ils disent, lui ou elle, « c’est pas gras », d’autres fois, « on a bien fait ». Demain, l’un des deux ira porter de l’argent à la poste.— (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 330)
En dépit des réticences qu’il suscite, le gras, indispensable à l’organisme, est aussi au cœur de nombreuses recettes.— (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
Le gras du bras, de la jambe, L’endroit le plus charnu du bras, de la jambe.
(Cuisine) Dans une viande, tout ce qui est autre que la partie rouge des tissus musculaires : la partie grasse, les tendons, les nerfs, et les gros vaisseaux sanguins.
Les viandes qui ne sont pas de premier choix ont beaucoup de gras, et sont donc plus difficiles à manger, à moins qu’on ne les fasse bouillir longtemps.
Je ne sais où me fourrer ; on ne voit que moi, on n’entend que nous ; je trouve un biais, et d’un air espiègle et boudeur, (je crois même que je mords mon petit doigt) : « Moi qui aime tant le gras ! — Tu l’aimes donc, maintenant ? Qu’est-ce que je te disais, quand j’étais forcée de te fouetter pour que tu en manges ? que tu en serais fou un jour. Tiens, mon enfant, régale-toi. » Je déteste toujours le gras, mais je ne vois que ce moyen pour ne pas reporter la côtelette, puis je pourrai peut-être escamoter ce gras-là. En effet, j’arrive à en fourrer un morceau dans mon gousset, et un autre dans ma poche de derrière.— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
(Cuisine)Faire gras, manger gras : manger de la viande les jours maigres.
Nous demandâmes qu’au moins elle fût au lard ; mais notre hôtesse refusa obstinément parce que c’était samedi et que M. le curé défendait de faire gras.— (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 161)
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →