gratifiable

(1834) Dérivé de gratifier, avec le suffixe -able.

gratifiable \ɡʁa.ti.fjabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être gratifié (de quelque chose).
   • « Par Pollux, tu décris un homme gratifiable d’un châtiment. » — (Traduction d’une phrase de Plaute dans La modalité dans tous ses états, Revue Belge de Philologie et d'Histoire, 2003, page 706)
   • L’invisible est à la fois ce qui jamais ne sera donné, là, à nos yeux de chair ; mais qui, en même temps, doit se laisser découvrir, progressivement, dans un « voir » – un « voir » qui ne sera jamais un « voir » total, notre condition humaine n’étant gratifiée et gratifiable que de révélations ponctuelles, donc partielles. — (Paracelse, De l’alchimie, traduction Lucien Braun, Presses Universitaires de Strasbourg, 2000, page 57)
2. (En particulier) Qui peut bénéficier d’une gratification financière.
   • On a vu, par l’avertissement qui précède les lettres qu’on vient de lire, que Chapelain était le conseiller littéraire de Colbert, qui le chargeait de lui désigner les savans^[sic] et les littérateurs gratifiables. — (Revue rétrospective, ou bibliothèque historique, tome V, H. Fournier aîné, Paris, 1834, page 84)
   • Pour qu’un stage soit gratifiable, il faut que le nombre d’heures de stage effectives soit supérieur à 308h sur une même année scolaire. — (Stages : gratification, irtsaquitaine.fr, 2017)