grelotter

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Étymologie

Dénominal de grelot.

Verbe

grelotter \ɡʁə.lɔ.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Trembler de froid.
    • Je grelottais de tous mes membres, et mes dents cliquetaient. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T. 1, 1833)
    • « Ça fait du bien de marcher par ce froid-là », dit Matoussaint, — qui veut me faire croire qu’il s’amuse, mais qui grelotte, comme un lustre qu’on époussette. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • Elle n’avait pas complètement perdu connaissance, mais elle était hors d'état de parler. Elle grelottait, et ses dents claquaient. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 270)
    • En proie à un violent accès de fièvre, je ne suis guère disposé à admirer le paysage. Je grelotte, je suis tourmenté par une soif ardente, chaque pas de mon cheval martelle ma tête bourdonnante. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
    • Ouroz se mit à grelotter si violemment que ses lèvres bleuies ne parvenaient plus à proférer un mot. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • L’office H.L.M. mena l'opération en deux coups de cuillère à pot. Du béton si mince que les gens grelottaient l’hiver tout en payant des notes de chauffage faramineuses. — (Jean-Pierre Perrin-Martin, Urbanisme, minimum d'insertion : les Salmones, Éditions L'Harmattan, 1989, page 15)
  2. (Sens figuré) Trembler, frémir, de peur, d'espoir.
    • Elle avait une haine raisonnée pour les petits messieurs de province, pour ce peuple efflanqué de clercs de notaire, de futurs avocats, qui grelottent dans l’espérance d’une clientèle. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Le jardin est si dépouillé que rien ne cache plus l'insignifiance de ce qui est, ici, concédé à l'agrément : les carcasses des charmilles, les bosquets maigres grelottent sous la pluie éternelle. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, éditions Grasset, 1932, chapitre 20)
    •  : Liza, grelottant de frayeur, enfonça la clef, tourna une cliche, et respira un bon coup ; la porte bâilla ; nous étions en extase, dans la mansarde de Paterfamilias. — (Théophile Malicet, Debout, frères de misère, Paris : Éditions Alsatia, 1962, chap. 1)
  3. (Sens figuré) Émettre une lumière vacillante.
    • La maigre lumière, qui grelottait dans l’ampoule du plafond, révélait à peine, à travers l’écharpe dont Alain l’avait enveloppée, des murs ou des meubles inconnus. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931), Gallimard, 1972)

Variantes orthographiques

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France : écouter « grelotter  »
  • France (Lyon) : écouter « grelotter  »

Références