grenadière

De grenadier.

grenadière \ɡʁə.na.djɛʁ\ féminin

1. Gibecière qui faisait autrefois partie de l’équipement d’un grenadier et dans laquelle il portait les grenades.
   • Ils portaient une hache, un sabre et une grenadière, ou sac de cuir, contenant 12 à 15 grenades. — (William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Firmin Didot, 1861)
2. Boucle sur le canon d’un fusil ou passait une bretelle permettant de porter le fusil à l’épaule.
   • On l’a appelé Grenadière, parce que les grenadiers de l’infanterie française portait en certaines circonstances en sautoir au moyen de la bretelle …. — (Étienne Alexandre Bardin, Oudinot de Reggio, Dictionnaire de l’armée de terre, Perrotin, 1841)
   • Mettre son fusil à la grenadière : Le suspendre à l’épaule, en lâchant la bretelle de manière à avoir les mains libres.
3. Surnom donné aux brodeuses de la grenade, emblème de la gendarmerie et du corps des pompiers.
   • Ces réalisations en grande série, brodées de cannetilles d’or leur valurent le nom de « grenadières ». — (Le guide vert, Lyon Drôme Ardèche, Michelin, 2010)

Ce métier de Grenadières a été très répandue sur le canton de Noirétable (Loire) depuis 1886. Vers 1960 on comptait plus de cinq cent Grenadières dans cette région. La Maison des Grenadières située dans le village historique de Cervières (Loire) , présente leur historique et conserve ce savoir-faire. Voir sur http://www.grenadieres.com

1. (Familier) Femme de haute taille qui a des manières libres et hardies.
   • — J’étais une femme solide, je vous en réponds, continua-t-elle, et, dans le pays, on m’appelait la grenadière. — (Léon Bloy, À la Table des Vainqueurs, dans Sueur de sang, 1893)

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (grenadière), mais l’article a pu être modifié depuis.