grenouillage

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot grenouillage. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot grenouillage, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire grenouillage au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot grenouillage est ici. La définition du mot grenouillage vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition degrenouillage, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de grenouiller, avec le suffixe -age.

Nom commun

Singulier Pluriel
grenouillage grenouillages
\ɡʁə.nu.jaʒ\

grenouillage \ɡʁə.nu.jaʒ\ masculin

  1. (Familier) (Péjoratif) Action d’intriguer malhonnêtement pour obtenir un résultat à son avantage, notamment dans la sphère politique et les affaires.
    • Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
    • Pourtant, elle n’ignorait rien des magouilles électorales et du grenouillage des politiciens véreux. — (Micheline Lachance, Lady Cartier, 2004)
  2. (Escalade) Technique d’escalade dans laquelle on pousse en même temps sur les deux jambes préalablement fléchies afin de se mettre debout pour atteindre une prise plus élevée.
    • Travaillez le grenouillage et tentez le grand écart facial et latéral ! En escalade, les chevilles étant extrêmement sollicitées, ne les oubliez pas ! — (Jean-Pierre Verdier, Escalade : S’initier et progresser, 2004)
  3. (Droit d’Ancien Régime) Obligation faite aux vassaux de faire taire les grenouilles coassant la nuit à la période de reproduction de ces batraciens, pour que le suzerain ne fût pas gêné par le bruit.
    • Les historiens de la Révolution française ne manquent jamais de signaler un député bas-breton, appelé Le Guen de Kerangal, qui réclama de la Constituante, avec une énergie sans pareille, l’abolition de la servitude imposée en certains lieux aux vassaux, de battre l’eau des étangs et des fossés, afin de faire taire les grenouilles, coupables de troubler le sommeil des seigneurs, et plus spécialement le repos des dames en gésine. Qui ne croirait, d’après cela, que ce devoir de grenouillage ne fût une obligation extrêmement répandue en Bretagne ? Cependant, parmi les nombreux aveux de seigneuries bretonnes que j’ai eu occasion de lire, je n’en ai trouvé qu’un seul exemple, au profit de l’évêque de Saint-Brieuc. — (Arthur de La Borderie, Annuaire historique et archéologique de la Bretagne - année 1861, Rennes : Ganche & Paris : Durand, 1861, page 191)
    • Le droit de grenouillage, apparu en Lorraine vers 1200, consistait donc à battre l’eau pour faire taire les grenouilles et laisser dormir le seigneur. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)

Apparentés étymologiques

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

  • France (Vosges) : écouter « grenouillage  »
  • Vosges (France) : écouter « grenouillage  »
  • Somain (France) : écouter « grenouillage  »