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Masculin et féminin |
grippe-sous \ɡʁip.su\ |
grippe-sous \ɡʁip.su\ masculin et féminin identiques invariable
Passant à l’examen de la situation des États-Unis, qu’il traite de république dérisoire, d’aristocratie grippe-sous, on y voit l’espérance de la réalisation prochaine des rêves de Collot d’Herbois, de Billaud-Varennes, ces héroïques débris de 93.— (Joseph Mérilhou, Cour des pairs : Affaire des 12 et 13 mai 1839 : Rapport fait à la cour par M. Mérilhou, Imprimerie royale, Paris, 1839)
Pour une fois, je m’étais installée dans un transat sous la verrière et je réfléchissais à la manière dont j’allais, d’une part, épater mon Maxou et, d’autre part, satisfaire cet emmerdeur de banquier grippe-sous et sans cœur.— (Monique Quittelier, Rayon de miel² : ou les annales d’une belle emmerdeuse…, Société des écrivains, Paris, 2013)
Gardons-nous, ô prolétaires,— (Étienne Pédron, Notre-Dame-de-l'Usine, dans Chansons socialistes, Lille : à l'Imprimerie ouvrière, 1906, réédition Dijon : Éditions Raisons & Passions, mars 2011, page 51)
Des exploiteurs grippe-sous ;
De tous les rogne-salaires
Qui ne vivent que par nous.
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grippe-sous \ɡʁip.su\ |
grippe-sous \ɡʁip.su\ masculin et féminin identiques
Et l’on prélèverait ce million annuel, en manière d’impôt, sur ces abominables fesse-mathieux qui, possesseurs de fortunes énormes, seraient prévenus, atteints et convaincus de vivre comme des grippe-sous, ajouta M. de Lucenay.— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
Ma femme m’invectivait, réclamant toujours quelque argent, que je ne pouvais lui donner. Et elle me traitait d’avare, de grippe-sous, de sans-cœur.— (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
A Varennes, terre natale de Marcel Arland, on maudissait les Harpagon et grippe-sous par cette formule :— (Yvon Lallemand, Récits rustiques, historiques et légendaires de Haute-Marne, D. Guéniot, 1999, page 231)
Ci-gît, dessous ce rocher blanc
Le plus avare de Varennes
Qui trépassa le dernier jour de l'an
De peur de donner des étrennes.
Ainsi les pince-maille sont de deux ou trois degrés plus ladres, plus avides que les grippe-sou.— (Charles-Pierre Girault-Duvivier et Pierre-Auguste Lemaire, Grammaire des grammaires, tome premier, A. Cotelle, Libraire-Éditeur, Paris, 1863, dix-huitième édition entièrement revue et corrigée)
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Masculin et féminin |
grippe-sou | grippe-sous |
\ɡʁip.su\ |
grippe-sous \ɡʁip.su\ masculin et féminin identiques
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grippe-sous \ɡʁip.su\ masculin et féminin identiques