griser \ɡʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se griser)
Il était presque dix-huit heures trente, la rue se grisait lentement, un apaisement après l'agitation de la journée.— (Véronique Olmi, Les Évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
Comment griser les cellules d’un tableau ?
Les éléments grisés du menu sont inaccessibles.
Ce voisinage le grisa tant qu’il dut parfois se vaincre pour accorder au film toute son attention.— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Un verre de vin suffit pour le griser.
La fumée du tabac l’a grisé.
Les belles promesses le grisèrent.
Des paroles qui grisent.
Le candidat ne veut pas se laisser griser par les sondages.
Si vous pouviez griser ce clerc, il dirait bien le fin mot là-dessus ; et, s’il ne se déboutonne pas à la seconde bouteille de vin de Champagne, ce sera toujours bien à la troisième.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Pibrac y avait déjeuné aussi, quoi qu'il se fût abominablement grisé au Grand-Quinze, mais il ne paraissait pas encore très bien remis des excès de ce souper .— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 56)
Frédéric se griserait sans doute, et quand il était gris, il assommait les gens pour un oui ou pour un non.— (Guy de Maupassant , La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 22)
Pour ne pas se griser, malgré les nombreuses libations inhérentes à des fêtes de ce genre, on garnissait de lierre, bouteilles, lampes et meubles !— (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
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