Singulier | Pluriel | |
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Masculin | grouillant \ɡʁu.jɑ̃\
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grouillants \ɡʁu.jɑ̃\ |
Féminin | grouillante \ɡʁu.jɑ̃t\ |
grouillantes \ɡʁu.jɑ̃t\ |
grouillant
Et bientôt, au milieu d’une foule grouillante où toutes les races se mêlent, assailli par une nuée de gamins loqueteux qui parlent « parisien », l’on débarque sur ce coin de terre chérifienne .— (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger, dans La Revue de Paris, 1922)
À une très grande hauteur, on eût dit une carte en relief concave. Bert apercevait le sol, sombre et grouillant, entrecoupé partout par des canaux brillants ; .— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 231 de l’édition de 1921)
, Fès, la capitale, la cité sainte de Moulay Idris, avec ses rues pleines d'ombre et de mystère, ses souqs grouillants de monde, tout le charme et le pittoresque de la vie arabe conservée dans toute son intégrité, .— (Maurice de Périgny, Au Maroc : Fès, la capitale du Nord, Paris : chez Pierre Roger & Cie, 1917, p. 23)
On comprenait alors pourquoi les commerces de chapeaux et de chaussures existent en aussi grand nombre dans cette artère grouillante et relativement courte.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Nizan était le plus obsédé : parfois, en pleine veille, il se voyait cadavre ; il se levait, les yeux grouillants de vers, prenait en tâtonnant son Borsalino à coiffe ronde, disparaissait ; on le retrouvait le surlendemain, saoul, avec des inconnus.— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 165.)
Voir la conjugaison du verbe grouiller | ||
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Participe | Présent | grouillant |
grouillant \ɡʁu.jɑ̃\
Ce sont des études de taureau dans l’étable, des ouvrières vaguant en manteau de lit dans leur dortoir, des danses de marionnettes, des portraits de femmes du temps dans le trifouillis de leurs fanfreluches, des scènes d’évocation inspirées par la magie de Cagliostro qui passe, des foules grouillant dans des jardins, sous les grands pins d’Italie, des paysages où le piétiné & le tremblé du pinceau fait un fourmillement d’herbes, d’animaux, d’arbres.— (L’art du 18e siècle, 1859, page 34)