gréciser \ɡʁe.si.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Les Romains, qui ne connaissaient ni l’un ni l’autre de ces bœufs sauvages avant de les avoir vus en Germanie, ont adopté ces noms : de vrochs ils ont fait vrus, et de visen, bison; et ils n’ont pas imaginé que le bœuf sauvage, décrit par Aristote sous le nom de bonasus, pouvait être l’un ou l’autre de ces bœufs dont ils venaient de latiniser et de gréciser les noms germains.— (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Œuvres complètes, mises en ordre et précédées d'une notice historique par A. Richard, Paris, Baudouin frères & chez N. Delangle, 1826, volume 17, page 28)
Une autre manière de gréciser un nom hébreu, mieux que par l’adjonction d’une terminaison grecque, a consisté à rechercher une équivalence sémantique ou phonétique ; ainsi Yehonathan ou Mathathyahou deviennent Théodoros ou Dosithéos ; Yoshoua se transforme en Iason, etc.— (Jacques Hassoun, Juifs du Nil, Sycomore, 1981, page 24)
Je me garderai bien de dire que son ouvrage n’est qu’un recueil de petits artifices philosophiques un peu grécisés.— (François-Xavier Feller, Cours de morale chrétienne et de littérature religieuse, 1824)