Singulier | Pluriel |
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hébéphrénie | hébéphrénies |
\e.be.fʁe.ni\ |
hébéphrénie \e.be.fʁe.ni\ féminin
Dans l’hébéphrénie aiguë, il n’y a pas d’apparence marquée d’érotisme, d’onanisme, de délires ou d’actes sexuels; mais plutôt des désordres d’idéation sous une forme continue et dans une succession d’états émotifs qui reposent sur la base des désordres de la sensibilité de l’idéation de la conscience.— (Silvio Venturi, Corrélations psycho-sexuelles, Storck, 1899)
Si l’on s’en tient à la distinction du plan du syndrome et du plan de la maladie, il n’est pas possible d’opposer à la cyclophrénie, maladie hyperthymique, le syndrome schizophrénique mais bien l’hébéphrénie, maladie hypothymique.— (Jean Delay, Les dérèglements de l’humeur, Presses universitaires de France, Paris, 1946, page 61)
— Il souffre d’hébéphrénie, déclara Mikkelina.— (Arnaldur Indriðason, La femme en vert, 2001, traduction d’Éric Boury)
— D’hébéphrénie? demanda Erlendur.
— Nous ne savions pas non plus de quoi il s’agissait, précisa Mikkelina. Dans un certain sens, son développement a été stoppé. Il était toujours ce même garçon gentil et doux mais son développement mental n’a pas suivi sa croissance physique.