Singulier | Pluriel |
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haricot d’Espagne | haricots d’Espagne |
(h aspiré)\a.ʁi.ko d‿ɛs.paɲ\ |
haricot d’Espagne (h aspiré)\a.ʁi.ko d‿ɛs.paɲ\ masculin
« Quelle immense consolation pour l’amateur malheureux que le haricot d’Espagne ! Ça grandit, ça fait sauter les murs, ça explose, ça recouvre tout, ça a le diable au corps et ça ne vous donne aucun souci. »— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
L’utilisation du haricot d’Espagne comme complément au maïs d’ensilage mérite d’être étudiée puisque, outre sa valeur fourragère, il limite l’érosion du sol. Il peut également être utilisé dans les plantations forestières ou fruitières jeunes (protection du sol, valeur fertilisante, apport additionnels).— (Cultures marginalisées: 1492, une autre perspective, FAO, 1994, page 51)
Il existe également des fabacées à racine ou à tubercule comestibles, comme la glycine rouge déjà citée, la gesse tubéreuse (Lathyrus tuberosus) ou le pois manioc (Pachyrhizus sp.) dont le tubercule est un bon légume alors que les graines sont toxiques. Ce serait l’inverse du haricot d’Espagne (Phaseolus multiflorus) dont les graines sont comestibles — et les racines toxiques.— (Jean Guillaume, Ils ont domestiqué plantes et animaux, Quæ, 2013 page 302)