hermitesse

(Date à préciser) Dérivé de hermite, avec le suffixe -esse.

hermitesse \ɛʁ.mi.tɛs\ féminin (pour un homme, on dit : hermite)

1. (Religion) (Archaïsme) Variante orthographique de ermitesse.
   • Je vous aſſure que vous conduiſez toute la dévotion de la petite Madeleine ſi plaiſamment, que ce conte ne doit rien à celui de cette Hermiteſſe dont j’étois charmée. — (Madame de Sévigné, Recueil des lettres de Mme la marquise de Sévigné à Mme la comtesse de Grignan, sa fille, tome 4, Rollin, Paris, 1754, page 444)

     Je vous assure que vous conduisez toute la dévotion de la petite Madeleine si plaisamment, que ce conte ne doit rien à celui de cette hermitesse dont j’étais charmée.

   • Celle où demeurait une hermitesse. — (Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, volume 53, 1903)

• La prononciation \ɛʁ.mi.tɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « hermitesse  »

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• « ermite », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

(Date à préciser) Dérivé de hermite, avec le suffixe -esse.

hermitesse *\ɛr.mi.tɛs(ə)\ féminin (pour un homme, on dit : hermite)

1. (Religion) Personne vivant retirée dans un lieu désert pour s’y livrer à des exercices de piété.
   • Là ſont belles & ioyeuſes hypocriteſſes, chattemiteſſes, hermiteſſes, femmes de grande religion. — (François Rabelais, Le Quart Livre, Michel Fezandat, 1552, page 497)

     Là sont belles et joyeuses hypocritesses, chattemitesses, hermitesses, femmes de grande religion.