Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | hitlérien \i.tle.ʁjɛ̃\ |
hitlériens \i.tle.ʁjɛ̃\ |
Féminin | hitlérienne \i.tle.ʁjɛn\ |
hitlériennes \i.tle.ʁjɛn\ |
hitlérien \i.tle.ʁjɛ̃\
Et voilà que je me rappelle les cortèges de gueux qu’on menait en musique, le 1er mai, à Tempelhof, jurer fidélité au Führer. Avec quelle joie, avec quelle foi elles clamaient le Horst-Wessel-Lied, l’hymne hitlérien, ces gueules blêmes.— (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 16)
M. Litvinoff dénonce au Conseil le péril hitlérien : « L'Allemagne, comme le montre Mein Kampf, vise à dominer le continent. »— (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, page 34)
Leur sympathie pour le corporatisme, tel qu’avait tenté de l’établir le gouvernement Pétain sur le modèle de l’Italie fasciste et du Reich hitlérien, et qui, soumettant le travailleur au règne unique des traditions et des coutumes, c’est à dire de l’habitude, tend à ruiner en lui tout exercice de la liberté et de la raison.— (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 30)
Il portait sans complexe une petite moustache hitlérienne et était tout le temps au garde-à-vous devant moi. En m’ouvrant la portière, il ôtait sa casquette, joignait et claquait militairement les talons en hurlant un « Zu Befehl, Herr Lanzmann ».— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre X)
Singulier | Pluriel |
---|---|
hitlérien | hitlériens |
\i.tle.ʁjɛ̃\ |
hitlérien \i.tle.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : hitlérienne)
Mon hitlérien de province cherche le terme qui exprimerait sa pensée. Soit qu’il ne le trouve pas, soit qu’il n’ose dire une parole trop grandiose, il se tait. J’en ai l’impression très nette : en le poussant un peu on lui ferait avouer qu’il voit dans Hitler une nouvelle incarnation du Christ.— (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, pages 94-95)
L’offensive désespérée des hitlériens ne leur apporta pas plus de succès le 12 novembre. Les attaques furent repoussées sur tous les secteurs du front. Les pertes des hitlériens durant ces deux jours de combat furent colossales et se chiffrent par milliers.— (Dany Ghost, Dans l’enfer gelé de Stalingrad : Témoignages exclusifs, Soft édition, 2012)