huile de coude \ɥil də kud\ féminin singulier invariable
— C’est rudement travaillé, tout de même, murmura l’ouvrier en tournant et retournant dans tous les sens le morceau de cire sur lequel il y avait, d’un côté, la serrure, et, de l’autre, la clef. Avec ça tu peux marcher, je suppose ?— (Mie d’Aghonne, Les Nuits sanglantes, Bureau du Figaro, 1874, page 76)
— Comme sur des roulettes, tant que je n’aurai pas soif, bien entendu : la soif, vois-tu, ça me coupe tout de suite le sifflet et ne me laisse pas une goutte d’huile de coude au service des amis.
Plus on met de l’huile de coude, plus ça reluit, dit sentencieusement Lantier, la bouche pleine de pastilles.— (Émile Zola, L’Assommoir, Charpentier, 1879, chapitre 11, page 481)
Moi, dit Kif, j’offre l’apéro. On va le boire à la santé des meubles de Grosbois. Ça nous remontera et ça nous donnera de l’huile de coude pour faire le déménagement de ce crapulard.— (Arthur Bernède, Les Amours d’un petit soldat, Librairie illustrée, 1912, page 1390)
– Crache dans tes paumes… Mets-y d’l’huile de coude. C’est ton pain qu’t’es en train d’gagner, poilu d’mes deux !— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)