hyperaccumulateur \i.pɛ.ʁa.ky.my.la.tœʁ\ masculin
Il existe dans le monde plus de 300 espèces dites hyperaccumulatrices de nickel.— (La biodiversité de Nouvelle-Calédonie menacée, Pour la science, octobre 2009, page 44)
On les appelle les plantes hyperaccumulatrices, parce qu’elles ont la faculté d’aspirer le métal du sol pour le concentrer dans leurs feuilles et leurs fleurs.— (Jean-Marc Toussaint, Nickel ces plantes !, Le Mag no 69, 1er janvier 2017)
Du haut de ses 2,5 mètres, l’unique spécimen trouvé près du camp ne paye pas de mine au premier abord. Mais en cassant une branche, la couleur du latex s’écoulant interpelle : vert, comme le nickel. « C’est ce que l’on appelle une espèce hyperaccumulatrice, qui concentre le minerai, décrit Jérôme Munzinger, botaniste à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), au sein de l’unité mixte botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations. Chez une espèce similaire, le nickel représente 20 % du poids sec du latex. » Pour cette espèce, ce sera la première fois que ce fameux latex sera collecté.— (Yann Chavance, Nouvelle-Calédonie, paradis naturaliste, Le Monde le 5 décembre 2016)
Singulier | Pluriel |
---|---|
hyperaccumulateur | hyperaccumulateurs |
\i.pɛ.ʁa.ky.my.la.tœʁ\ |
hyperaccumulateur \i.pɛ.ʁa.ky.my.la.tœʁ\ masculin
Les métaux présents dans les feuilles de l’hyperaccumulateur "Thlaspi caerulescens" sont très disponibles après incorporation dans le sol.— (Phytoremédiation des sols contaminés, Laboratoire Sols et Environnement, Université de Lorraine, lse.univ-lorraine.fr/resultats/phytoremediation-des-sols-contamines/resultats24.html)
La thèse était destinée à connaître le comportement et l'aptitude à extraire les métaux d'un hyperaccumulateur de Zn/Cd, Thlaspi caerulescens, sur différents sols pollués et d'évaluer sa réponse à des pratiques agronomiques.— (Résumé de la thèse de Christophe Schwartz Phytoextraction des métaux des sols pollués par la plante hyperaccumulatrice Thlaspi caerulescens, Institut national polytechnique de Lorraine, Vandoeuvre-lès-Nancy, 1997, sur le site cat.inist.fr)