Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | icarien \i.ka.ʁjɛ̃\ |
icariens \i.ka.ʁjɛ̃\ |
Féminin | icarienne \i.ka.ʁjɛn\ |
icariennes \i.ka.ʁjɛn\ |
icarien \i.ka.ʁjɛ̃\
Alors, ces vacances icariennes ?
Étienne Cabet et ses disciples tentèrent de réaliser en Amérique leur rêve icarien de paradis sur terre.
La firme Morris & Co a constamment été bénéficiaire, d’un bout à l’autre de son existence. Cela, aucune des coopératives ouvrières qui se sont multipliées tout au long du XIXe siècle n’y est parvenue, que ce soient les phalanstères fouriéristes ou la communauté icarienne de Cabet, aucune n’est parvenue à organiser une production efficace des biens et des denrées, à l’exception de la firme fondée par William Morris on ne peut citer qu’une succession d’échecs. Sans même parler des sociétés communistes, plus tard… »— (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 257)
La diffusion des idées d’Etienne Cabet est telle qu’avant 1848 la plupart des communistes français sont icariens, constate François Fourn.— (Marion Rousset, En 1840, Etienne Cabet rêvait un paradis rouge, Le Monde. Mis en ligne le 25 août 2017)
Singulier | Pluriel |
---|---|
icarien | icariens |
\i.ka.ʁjɛ̃\ |
icarien \i.ka.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : icarienne)
Les icariens mêlaient christianisme et communisme.
C’est un icarien chevronné, c’est-à-dire un militant de la première heure dans le « Parti communiste » suscité par le Père Cabet, l’auteur du Voyage en Icarie.— (Henri Desroche, Solidarités ouvrières. Tome 1. Sociétaires et compagnons dans les associations coopératives (1831-1900), 1981)