(1845)[1] Dérivé de patrimonialiser, avec le préfixe im- et le suffixe -able.
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
impatrimonialisable | impatrimonialisables |
\ɛ̃.pa.tʁi.mɔ.nja.li.zabl\ |
impatrimonialisable \ɛ̃.pa.tʁi.mɔ.nja.li.zabl\ masculin et féminin identiques
L’objet jugé déchet, impatrimonialisable, apparaît obsolescent, d’une désubjectivation complète, sans valeur aucune.— (Jocelyn Gadbois, La mort du maudit nain de jardin, dans la revue Ethnologie française, 2010/3)
Au regard des objectifs des principaux acteurs réunis, ce récit, souvent lisse et nostalgique, n’est pas destiné à « faire patrimoine » : une fois passée sa fonction thérapeutique d’accompagnement du traumatisme de la démolition, le bâti (et ses promoteurs) semble reprendre ses droits, proposant aux habitants (les mêmes ou de nouveaux) un quartier désormais aéré, où il fera bon vivre, débarrassé des bâtiments vétustes jugés « impatrimonialisables ».— (Hélène Bertheleu et Véronique Dassié, Les mémoires des migrations au musée ? Questions patrimoniales et dynamiques anthropologiques, dans Le patrimoine comme expérience, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2019)