Singulier | Pluriel |
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implicature | implicatures |
\ɛ̃.pli.ka.tyʁ\ |
implicature \ɛ̃.pli.ka.tyʁ\ féminin
Grice décelait une relation logique d’une nouvelle espèce entre propositions, relation que l’on pourrait appeler « invitation à inférer, suggestion d’une conclusion, insinuation ». Pour les désigner, il a forgé le terme d’« implicature ». Il en distingue deux espèces : l’implicature discursive véhiculée par le discours et l’implicature conventionnelle véhiculée par la langue.— (Paul Gochet, Théorie des modèles et compétence pragmatique, in Herman Parret et al., Le Langage en contexte, Lingvisticæ Investigationes Supplementa 3, John Benjamins Publishing Company, 1980)
ne fait pas partie de la signification des expressions utilisées, elle dépend du contexte, elle est annulable, elle n’est pas détachable on ne pourrait substituer à l’énoncé porteur de l’insinuation un énoncé synonyme d’où elle serait absente peut être fausse sans que la proposition porteuse de l’insinuation devienne fausse, contrairement à qui sera fausse si l’impliquée est fausse) et à la présupposition qui sera privée de valeur de vérité si la présupposée est fausse.— (Paul Gochet, Théorie des modèles et compétence pragmatique, in Herman Parret et al., Le Langage en contexte, Lingvisticæ Investigationes Supplementa 3, John Benjamins Publishing Company, 1980)
implicature \Prononciation ?\
implicātūre \Prononciation ?\