inécroulable \i.ne.kʁu.labl\
Mais tant plus que chacun de ces planchers voisine— (Guillaume de Saluste Du Bartas, La Sepmaine, ou Création du monde, chez Michel Gadoulleau, Paris, 1578, page 112)
L’inécroulable mur de la Maison divine,
Il fét plus de chemin , et depend plus de jours
A retrouver le point d’où son cours prend son cours.
La justice et non l’étendue des provinces est la vraie grandeur des rois, et rendre à chacun ce qui lui appartient est le fondement inécroulable de leurs Etats.— (Rémy Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, tome XII, édition revue et corrigée par l’abbé Bauzon, Louis Vivès, Paris, 1862, page 111)
Mais si soufflé qu’on le connaisse, ses règlements ne pouvaient se faire qu’à l’écart, peut-être hors du champ, et à la semaine, pour certains gros clients qu’il avait l’estomac de prendre à découvert, lorsque ceux-ci se trouvaient jouir d’un répondant inécroulable.— (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Série noire, Gallimard, 1953)
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (inécroulable)