inéludable

(1845)^[1] Dérivé de éludable, avec le préfixe in-.

inéludable \i.ne.ly.dabl\ masculin et féminin identiques

1. Qu’on ne peut éluder.
   • Les grands corps de l’État, les grandes communautés, ont quelquefois des besoins impérieux, urgents, inéludables, auxquels il faut faire face, coûte que coûte — (Rapport au Corps législatif, session 1860, n^o 238)
2. (Économie) Qualifie une dépense qui ne disparaît pas lorsque cesse l’activité à laquelle elle est liée.
   • On distingue les charges éludables, qui disparaissent dès que l’agent quitte l’entreprise (par exemple, le salaire brut et les congés payés) et les charges inéludables, ou éludables à terme, qui ne disparaîtront qu’après un délai plus ou moins long (par exemple, le logement et la formation professionnelle). — (Claude Riveline, Évaluation des coûts, chapitre VII, Presses des Mines, 2005)
   • Les dépenses inéludables concernent les frais de surveillance de la mine car, même une fois fermée et inondée, la mine entraîne certains frais d’entretien du site. — (Jean-Pierre Hansen, Jacques Percebois, Énergie: Économie et politiques, De Bœck, 2015, page 551)

• « inéludable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage