inaccueillable

Français

(1845) Dérivé de accueillir, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

inaccueillable \i.na.kœ.jabl\ masculin et féminin identiques

(Rare) Qui ne peut pas être accueilli.
- D'où l’erreur des psychanalystes kleiniens dans leur « bombardement » interprétatif inaccueillable et aggravant le désarroi d’être incompris affectivement et d’être sur-signifié intellectuellement ! — (Maurice Corcos, La terreur d’exister, 2^e édition, Dunod, Paris, 2013, page 235)
- Inaccueillables ici, inexpulsables là-bas, elles sont donc condamnées – jusqu’à une éventuelle régularisation – à vivoter dans la zone grise de la clandestinité. — (Sarah Freres, La sécu solidaire des mamans sans-papiers, imagine-magazine.com, 4 juin 2020)
- Il incarne ce que la société ne sait pas accueillir. Il est hors de toute rationalité. Fondamentalement inentendable, incompréhensible et donc inaccueillable. — (Mathilde Maire-Sebille, Hériter du projet, approche critique de la notion de projet et introduction à la notion de déprojection en architecture, ENSA Paris-La Villette, 2022, page 72)

↑ Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 254.