Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
indéconcertable | indéconcertables |
\ɛ̃.de.kɔ̃.sɛʁ.tabl\ |
indéconcertable \ɛ̃.de.kɔ̃.sɛʁ.tabl\ masculin et féminin identiques
Quel usage, en effet, font-elles de la force morale qu’on les a laissé imprudemment acquérir et dont un patriotisme éclairé et généreux pourrait tirer de si admirables résultats ? Elles l’emploient uniquement, exclusivement, à attaquer sans relâche le gouvernement, dans son principe, dans ses agents, dans ses actes. — Dans son principe, par des sophismes dont le plus grand nombre des lecteurs est incapable d’apprécier la faiblesse, et qui, sans cesse reproduits, sous toutes les formes et sans contradiction, ne peuvent manquer à la longue de prendre crédit sur les esprits ; dans ses agents, en les poursuivant d’odieuses calomnies, s’ils remplissent leurs devoirs avec courage, et en leur offrant, s’ils y manquent, la perspective de la popularité ; — dans ses actes, en les dénaturant avec une opiniâtre malveillance, une indéconcertable mauvaise foi, en les dépouillant de tout caractère moral et même légal, et en les présentant sans cesse comme inspirés par un esprit de réaction ou de tyrannie.— (E. Dérains, Un mot sur la nécessité et les moyens d’organiser fortement la presse gouvernementale, Librairie Dénain, Paris, 1837, page 6)
Malgré nos fautes, malgré nos malheurs plus grands encore que nos fautes, un sentiment énergique, indéconcertable domine nos hommes et nos choses : nous ne voulons être ni français, ni allemands.— (Moniteur de l’enseignement : Journal de l’Association professorale de Belgique, tome 3, dir. Jean Baptiste Joseph Frédéric Hennebert, 1853, page 31)
Ascète impitoyable à son corps, homme de grande culture, profondément versé dans la littérature biblique, dans celle des Pères et dans le droit canonique ; écrivain facile, raisonneur subtil et indéconcertable, ambitieux sans doute, mais préoccupé plutôt du succès de ses idées que de sa propre fortune, caractère inflexible, il fut de son vivant et demeura par ses livres la maîtresse colonne du parti monophysite.— (École française de Rome, Les protégés de Théodora, dans Mélanges d’archéologie et d’histoire, XXXVe année, Fontemoing & Cie, Paris, 1915, pages 72-73)