Singulier | Pluriel |
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indifférentiste | indifférentistes |
\ɛ̃.di.fe.ʁɑ̃.tist\ |
indifférentiste \ɛ̃.di.fe.ʁɑ̃.tist\ masculin et féminin identiques
La révolution tient un autre langage. Elle se divise en deux camps ; celui des persécuteurs, celui des indifférentistes. Suivant les premiers, la religion a trop de force. Laissez-la libre, elle écrase la philosophie. C’est, au contraire, à la philosophie d’écraser l’infâme, mais avec prudence.— (Ferdinand Eckstein, De l’état actuel des affaires, A. Sautelet, 1828, p. 197)
L’amour, rationnellement, n’a pas plus de valeur que l’égoïsme ; l’égoïste en effet se trompe sur sa propre importance qu’il exagère, l’amant ou l’ami sur celle de l’être aimé. À ce point de vue encore le bien et le mal moral demeurent, pour « l’idifférentiste », des choses toutes humaines, toutes subjectives, sans rapport fixe avec l’ensemble de l’univers.— (Jean-Marie Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, F. Alcan, 1885, p. 103)
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indifférentiste | indifférentistes |
\ɛ̃.di.fe.ʁɑ̃.tist\ |
indifférentiste \ɛ̃.di.fe.ʁɑ̃.tist\ masculin et féminin identiques
Des philosophies athées, tel le matérialisme, ou sceptiques et indifférentistes comme le libéralisme, ou encore hostiles au nom du rationalisme à la Révélation chrétienne, se sont développées depuis le XVIIIe siècle et sont devenues des doctrines quasiment officielles, déterminant l’esprit de la société, commandant, de diverses manières, l’organisation de la vie politique et définissant ce qui est « politiquement correct ».— (Alain Tornay, Éléments de philosophie comparée, Éd. Saint-Augustin, 2002, t. 2, chap. 9)