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(Date à préciser) Emprunté au latin ineffabilis, composé du préfixe négatif in- et de effābĭlis (« qui peut se dire »), dérivé de for, fari (« dire »).
Ils eurent un instant d’anéantissement ineffable, après lequel ils se réveillèrent, l’âme illuminée d’une lumière nouvelle, comme s’ils venaient de sortir des ténèbres.— (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu’ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence.— (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, no 1, janvier 1914)
Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Et le soir, quand je rentrais de promenade et pensais au moment où il faudrait tout à l'heure dire bonsoir à ma mère et ne plus la voir, il était au contraire si doux, dans la journée finissante, qu'il avait l'air d'être posé et enfoncé comme un coussin de velours brun sur le ciel pâli qui avait cédé sous sa pression, s'était creusé légèrement pour lui faire sa place et refluait sur ses bords; et les cris des oiseaux qui tournaient autour de lui semblaient accroître son silence, élancer encore sa flèche et lui donner quelque chose d’ineffable.— (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie : Combray, 1913)