inerrance \i.nɛ.ʁɑ̃s\ féminin
D’où la déduction de Jomier selon laquelle en cherchant à dégarer des lois sociologiques, en accordant toute son attention à la critique littéraire ou psychologique, en posant au fond la question de l’inerrance du Coran, Khalafallâh prendrait le risque de faire passer en arrière-plan la question de la vérité du texte révélé pour les musulmans : « Il ne se doute pas qu’en négligeant la base historique et réelle des récits, il s’engage dans une voie qui mène directement à un piétisme purement subjectif. »— (Dominique Avon, Les Frères prêcheurs en Orient : Les dominicains du Caire (années 1910 – années 1960), Les Éditions du Cerf, 2005, page 664)
Même les auteurs inspirés par l’Esprit n’étaient pas infaillibles : il n’existe pas dans l’histoire de l’Église de doctrine de l’infaillibilité des auteurs bibliques (alors qu’il y a eu la doctrine de l’inerrance de la Bible elle-même).— (Elisabeth Parmentier, L’écriture vive : interprétations chrétiennes de la Bible, Éditions Labor et Fides, 2004, page 32)
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