ininculpable

Français

(XVIII^e siècle) Dérivé de inculper, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

ininculpable \i.nɛ̃.kyl.pabl\ masculin et féminin identiques

Qui ne peut pas être inculpé.
- Il pouvait sans doute vous consulter sur la suspension du départ des paquets ; mais il a cru pouvoir prendre sur lui de donner des ordres ; il les a donnés pour exécuter votre loi : sous ce rapport , il est ininculpable, et vous devez passer à l’ordre du jour. — (Bertrand Barère, séance du 30 octobre 1792 de la Convention nationale, Gazette nationale ou le Moniteur universel, n^o 306, jeudi 1^er novembre 1792, page 1298)
- Bouche accusera les représentants de la nation composant le comité de la marine de s’être abaissés au point de devenir l’organe d’un ministre manifestement en faute, ce que Regnaud de Saint-Jean d’Angély repoussera, le ministre de la marine n’étant pas compétent, en la circonstance, donc ininculpable. — (Edith Bernardin, Jean-Marie Roland et le Ministère de l'intérieur (1792-1793), Société des études Robespierristes, 1964, page 152)
- se franchit alors le seuil historique où la langue brimée se délie, acquittée par l’épreuve, désormais ininculpable. — (Claire Lejeune, L’Œil de la lettre, Le Cormier, 1984, page 92)