innommé

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innommé \i.nɔ.me\ (orthographe rectifiée de 1990)

1. Variante de innomé.
   • Ce fait, relatif à la post-existence de l’être intérieur, si je puis me permettre de forger un mot nouveau pour rendre un effet innommé, me frappa si vivement que j’en ai gardé le souvenir. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
   • Modeste avait soif des souffrances innommées, des grandes douleurs de la pensée. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
   • En rapport, selon son expression, avec les femmes les plus comme il faut de Paris, il les reconduisait avec des salutations de boutiquier en admirant leur grâce, leur façon de porter les modes, et tous les effets innommés de ce qu’on appelle la race. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Au cœur de l’optimisme, invisible, innommé, je gardais le soupçon de mon inconsistance. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 175)
   • Ainsi, les diplomates postés à Pékin en étaient réduits à s’adresser à des ministres fictifs et innommés : exercice intéressant qui nécessitait un grand sens de l’abstraction et une admirable audace spéculative. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, 1993, Albin Michel)

• La prononciation \i.nɔ.me\ rime avec les mots qui finissent en \me\.

\i.nɔ.me\ ou parfois \i.nɔm.me\

• innomé (orthographe traditionnelle)

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