Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
inoffrable | inoffrables |
\i.nɔ.fʁabl\ |
inoffrable \i.nɔ.fʁabl\ masculin et féminin identiques
Mais je suis tenu (que je crois !) d’offrir mon Brummel à la duchesse. Si vous n’en avez plus, - je n’ai que le mien inoffrable avec les notes de votre main, - je m’en passerai forcément, mais non sans regret.— (Jules Barbey d'Aurevilly, Lettre du 8 novembre 1852, dans Lettres à Trebutien, François Bernouard, Paris, 1926, page 261)
Et, jusqu’à l’apaisement du sommeil, j’ai bramé dans la nuit, comme un vieux cerf blessé : en proie à cette détresse, à cette soif de contacts, à ce ridicule appétit de tendresse, qui martyrisent en vain une chair usée, amorphe – inoffrable –, mais qui ne parvient cependant pas à accepter d’être à jamais privée de toute occasion de plaisir.— (Roger Martin du Gard, Le Lieutenant-colonel de Maumort, Gallimard, 1983 (posthume), page 960)
Bon. J’ai donc offert un cadeau inoffrable depuis des années… Rudement bien élevés les parents, hein, pas un seul n’a jamais osé me dire que j’étais à côté de la plaque !— (De la difficulté à faire un cadeau de naissance…, deedeeparis.com, 6 mars 2009)