inopérabilité

Mot dérivé de inopérable, avec le suffixe -ité

inopérabilité \i.nɔ.pe.ʁa.bi.li.te\ féminin

1. (Médecine) (Didactique) Qualité intrinsèque de ce qui ne peut pas être opéré.
   • Pour tant que nous soyons persuadés de l’inopérabilité, il va de notre intérêt et de l’intérêt de notre thérapeutique de faire dans bien des cas constater et formuler cette inopérabilité par le chirurgien afin de couvrir notre responsabilité aux yeux de la famille. — (C.-M. Roques, « Radiothérapie des Néoplasmes : exposé pratique des indications et de la technique », leçon du 24 janvier 1913, Archives d'électricité médicale: Électrologie, radiologie, curieologie et physiothérapie du cancer, fondées par Jean Alban Bergonié, n^o 352 du 25 février 1913, page 150)
   • D'une part, on est volontiers amené à restreindre les cas jugés inopérables puisque l’inopérabilité sous-entend une mort prochaine quasi inéluctable. — (Maurice Bariéty, Les carcinomes bronchiques primitifs, Éditions Masson, 1967, page 536)
2. (Droit) (Didactique) Défaut de ce qui est inopérant.
   • Ainsi, deux conditions essentielles doivent être réunies pour que l'on puisse conclure à l’inopérabilité d'un texte législatif fédéral : il doit y avoir, entre ce texte et la Déclaration des droits, conflit réel et conflit inévitable. — (Revue générale de droit, tome 6, Éditions de l'Université d'Ottawa, 1975, page 65)
   • 24) Non seulement l'arbitre a le pouvoir de conclure à l’inopérabilité d'une loi contraire à la charte, mais aussi d'une disposition de la convention collective et d'accorder les réparations que le Code du travail et la convention collective l'habilitent à accorder. — (Recueils de jurisprudence du Québec: Cour d'appel, Cour supérieure, Cour provinciale, Cour des sessions de la paix, Tribunal de la jeunesse, tome 1, Société québécoise d'information juridique, 1999, page 910)

• France (Vosges) : écouter « inopérabilité  »
• Somain (France) : écouter « inopérabilité  »