inouvrable

(1694) Dérivé de ouvrir, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

inouvrable \i.nu.vʁabl\ masculin et féminin identiques

1. Impossible à ouvrir.
   • Et si le propriétaire, desséchant son fonds, soit par canal, dit communément xhorres, soit par machines, vient à saigner & dessécher celui de son voisin, qui était auparavant submergé & inouvrable, icelui ne lui doit pour bénéfice autre chose que le remerciement , dit vulgairement le coup de chapeau. — (Règlement général en matière de houillerie, pour la province de Limbourg. Du premier mars 1694., dans Descriptions des arts et métiers faites ou approuvées par Messieurs de l'Académie Royale des Sciences de Paris, tome XVI, Neuchâtel, 1780, page 544)
   • Je dois le dire ; à ma grande surprise, on me donna un lit avec les accessoires indispensables , entr’autres un pot d’eau grand comme le creux de la main, que je dus faire remplir huit fois le lendemain matin ; les autres articles de faïence étaient éclatants d’absence et il y avait une double croisée !!... inouvrable. — (Arthur Buies, Chroniques, C. Darveau, Québec, 1873, page 184)
   • Une vaste et forte armoire de fer, d’une serrure savante, indéchiffrable, inouvrable aux profanes, enfermait le le trésor, la châsse et les reliques, — (Jules Michelet, Histoire de la Révolution française, tome V, C. Marpon et E. Flammarion, Paris, 1879, page 343)

• ouvrable