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jars \ʒaʁ\ |
jars \ʒaʁ\ masculin (pour la femelle, on dit : oie)
Scapin fit signe de la main aux comédiens de rester immobiles, et bientôt du fourré déboucha un magnifique jars, le col tendu, la tête haute, et se dandinant avec une stupidité majestueuse sur ses larges pattes palmées. Deux oies, ses épouses, le suivaient confiantes et naïves.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Les deux jars, en tête, s’arrêtèrent brusquement, hanchant sur une patte, leurs grands becs jaunes tournés l’un vers l’autre ; et les becs de chaque bande, tous à la fois, suivirent le bec de leur chef, tandis que les corps hanchaient du même côté.— (Émile Zola, La Terre, troisième partie, chapitre VI)
Au même instant, des dizaines d’oies sauvages, prévenues du danger se ruèrent vers le ciel, comme aspirées par un tourbillon ascensionnel. À la pointe de la flèche, Tadeuz crut reconnaître le jars qu’il avait laissé fuir.— (Bernard Lenteric, L'empereur des rats, 1997, Plon, page 47)
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jars \ʒaʁ\ |
jars \ʒaʁ\ masculin
L’un et l’autre connaissaient à fond le slang, qui est le « jars » londonien, et l’« entravaient » avec une égale facilité.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 187)
Il paraît que vous ne dévidez pas le jars ?— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, Quarto Gallimard,p. 79)
/>— C’est du cognac.
— Du visqui, il me faudrait. Je veux du visqui. Et où est l’autre enfant de maquereau, Alexandre ?
— Il s’est trissé, madame.
— Il s’est trissé, madame. Dis donc, t’en es encore au jars des Pieds-Nickelés, toi, l’enfant de chœur ? — (Boris Vian, Le Chasseur français, 1955. Le Livre de Poche, 2008, page 206)
Elle entravait peut-être lap à mon jars. Tant pis, je n’allais pas traduire.— (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre XII)